jeudi 14 mars 2013

Masticage

Une fois la bête assemblée, les problèmes visibles se dévoilent : l'ajustement des différentes pièces est très perfectible, et laisse parfois de profondes crevasses.

Pas de quoi s'alarmer, tout maquettiste en a vu d'autres, et dispose d'une foultitude de produits divers pour combler ces vides, et même sculpter la matière rajoutée.


Ici j'ai utilisé du "green stuff", mais j'aurais pu tout autant utiliser du "tamya putty" (qui pue le solvant), de la résine "milliput", ou bien encore un autre bidule. Quel que soit le produit, il faut l'insérer dans les interstices au moyen d'ustensiles de sculpture, ce qui n'est pas évident.

Lorsque l'on est satisfait... un maquettiste n'est jamais satisfait. Donc, quand on a trop finassé, ou trop procrastiné, ou bien les deux, on se fait violence pour passer à l'étape d'après, qui consiste à recouvrir la figurine d'une sous-couche de peinture noire.


Pour ce faire on utilise une bombe de peinture qui pue elle aussi le solvant, par conséquent, il faut oeuvrer dehors, donc il faut attendre une belle journée sans pluie et sans vent, et à une température convenable (non pas pour le confort de l'artiste, mais pour le confort de la peinture. C'est chatouilleux ces machins-là).

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